The Revenant – L’auto-interview glaçante !

Auto-interview réalisée le lendemain de la projection, dans un endroit caché de Paris.

Bonjour Jojo

Salut !

Qu’as tu fait hier soir ?

Hier soir, J’étais au MK2 BFM avec l’équipe de Scopecast, après un bon Burger dans le froid (pour se mettre dans les conditions REELLES du film) et des pubs supers cools (comme d’habitude) le film a commencé.

T’es rentré dedans tout de suite ?

Dans la salle ?

Mais non ! le film ! 

Je savais que le film serait très beau, mais dès l’intro on se prend une belle claque. Le film rentre dans le vif du sujet dès les premières minutes en utilisant ses plans séquences dans tous les sens ou tous les acteurs font ce qu’il faut quand il faut et ou la caméra parvient à nous montrer absolument tout ce que l’on doit voir. Dans The Revenant, pas besoin d’une longue scène d’exposition avant l’action, l’action est déjà là, avant même que la trame principale s’installe.

T’es gentil, mais ça raconte quoi ?

Le film raconte l’histoire de Hugh Glass (Leonardo Dicaprio), qui fait partie d’un groupe de trappeur, dont le campement est massacré pas des Arikaras. Après avoir réussi à s’enfuir avec son fils et quelques hommes, Hugh Glass et son groupe vont tenter de rejoindre le village de Fort Kiowa.

Mais alors qu’ils établissent un camp dans la forêt, Glass part à la chasse et tombe nez à nez avec un grizzli vraiment badass qui va lui infliger de très lourdes blessures. Ses compagnons vont tenter comme ils peuvent de le soigner et décident de continuer le trajet en le transportant sur un brancard tant que l’espoir qu’il puisse guérir subsiste.

Alors qu’ils sont extrêmement ralentis par la situation, un membre du groupe, Fitzgerald (Tom Hardy) décide d’achever Glass mais le groupe décidera plutôt de diviser l’équipe en deux. Un groupe continuera vers la ville et l’autre assistera Glass dans ses dernières heures. Ce sont le fils de Glass (Hawk), Fitzgerald et Bridger qui resteront avec lui, en échange d’une prime quand ils rentreront en ville.

C’est alors que Fitzgerald va tenter de tuer Glass afin d’éviter de patienter plusieurs jours et reprendre la route pour toucher sa prime. Hawk le surprend et se fait tuer par Fitzgerald devant les yeux de Glass, impuissant. C’est alors que Fitzgerald fera croire à Bridger que les Arikaras s’approche et qu’ils laisseront pour mort Glass dans un trou prévu pour son enterrement.

C’est super chaud ! 

On peut dire que c’est à ce moment là que la trame principale du film commence. Glass va sortir de sa tombe (d’où le titre du film, malin !) et va ramper jusqu’au corps de son fils pour se rendre compte qu’il n’a pas rêvé. Fitzgerald lui a enlevé la seule chose qui lui restait au monde après la mort de sa femme. Il ne va survivre que pour une seule chose : la vengeance.

C’est alors un immense Roadtrip grandeur nature qui se déroule sous nos yeux. Glass va passer par les pires situations possibles pour obtenir un oscar vengeance : bouffer un animal cru, s’engouffrer dans les entrailles d’un cheval pour se réchauffer, frôler l’infection 43 fois, parcourir des déserts de neiges avec un corps en lambeau… Mais la force de son esprit et sa détermination sont parfaitement retranscrites.

Scopecast - The Revenant
Photo prise avec un iPhone 6

C’est vraiment bien du coup ?

J’ai clairement passé un très bon moment. Esthétiquement, c’est parfait, certains plans sont très originaux (Le souffle de Glass provoque de la buée sur la caméra qui permet de faire une transition avec un ciel brumeux) et les plans-séquences sont époustouflants. On voit clairement que le film utilise une lumière naturelle et le réalisme des scènes est à couper le souffle. Ça fait froid dans le dos !

Des réserves quand même ?

Sûrement plus que Dicaprio ! (rire). Oui, quelques-unes, notamment les scènes un peu de trop sur les rêves et les souvenirs de Glass. Je pense que la peine du personnage est déjà très bien retranscrite dans chacune de ses actions pour survivre, il nous montre à chaque scène que sa famille était ce qu’il avait de plus cher et je ne pense pas que ces scènes apportent un plus, à part du pathos et de la longueur.

Leonardo mérite son Oscar ?

Oui et non. Oui, parce qu’il tient quand même la caméra sur 90%, que la performance est impeccable et que le tournage a été très difficile. Non, parce que c’est clairement un rôle à Oscar, je pense qu’un autre acteur avec la même audace aurait fait aussi bien. De plus, je préfère le Dicaprio bavard du Loup de Wall Street. Mais pour trancher, il méritait un Oscar de toute façon, que ce soit pour ce film ou un autre, donc c’est cool pour lui !

Merci mec, ça donne envie, tu as parfaitement bien parlé du film

De rien, merci à toi !

 

 

 

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